J'ai adoré.

Le vendredi, en montant dans la voiture à huit heures du matin, un sourire s'est collé sur mon visage, et je n'ai plus pu le décrocher jusqu'à ce que je m'endorme, vers trois heures.

Samedi, debout au chant du paon, énergie, enthousiasme et émerveillement au rendez-vous jusqu'à extinction des feux, vers trois heures toujours.

Dimanche, un peu plus mou mais agréable, tranquille et doux.

Soirée fiesta commencée à minuit finie vers onze heures , retour début d'après-midi lundi.

J'ai bossé comme une enragée, c'était trop bon.

En gros, mon job consistait à combler les désirs photographiques de six charmantes journalistes, plus les miens, plus de quoi remplir un pêle mêle quotidien.

Matin, planning de la journée. Puis c'était parti. Prises de vues jusque seize heures trente, retour à l'ordi, visionner, choisir, retoucher, transférer.

Tous les soirs, on clôturait, imprimait, distribuait le journal du festival, Esperanzah ! News, avec l'aide de l'infographiste et quelques autres petites mains.

Je m'amusais et les gens autour étaient contents du travail fourni.

Quand j'ai dit je reviens l'année prochaine, on m'a répondu évidemment.