Saint Antoine, qui es-tu ?
Le vrai problème, c'est cette désincrustation sociale; l'isolement désseche le coeur.
Je ne peux nier qu'il remplit l'âme par ailleurs de ce vide qui gonfle jusqu'à devenir plein.
Que passées les premières années de tristesse et autres paniques, un apaisement intense et bourdonnant s'installe.
Mais c'est un mirage.
Un certain dedans me chuchote parfois doucement à l'oreille d'y retourner.
Trop de lucidité tue l'innocence.
Confusion intime permanente.
Peur de l'autre, je sais exactement de quoi il est capable.
Déconnection totale et connexion permanente.
Eclatement neurologique profond et sincère.
Friday 06 June 2008 à 13h18
par dulci
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